Julie, bonjour, comment ça va ?

Bonjour. Aujourd’hui je me sens plutôt bien, je suis à Nantes, dans ma maison de famille donc c’est reposant. Car je me sens un peu fatiguée. Par rapport à tout ce qui se passe j’ai du mal à gérer.

Comment gères-tu ta nouvelle notoriété ?

Les deux premiers jours c’était très violent pour moi. Dans le loft ce n’était plus un jeu, j’avais complètement oublié, je vivais tout simplement. Donc ça a été difficile de sortir. Pendant deux jours je pleurais, je n’étais pas bien. A l’extérieur ça a été vraiment la jungle. Et tous les anciens lofteurs étaient en train de gérer leur image et moi j’étais là avec mes notions de famille qu’on avait si bien partagées à l’intérieur du loft et ça m’a fait un peu bizarre. Mais c’est le jeu aussi. Il faut que je sache en profiter et saisir les opportunités parce que si je ne m’occupe pas de moi personne ne le fera à ma place

Quelles ont été tes motivations pour participer à loftstory ?

Moi je suis une fille qui n’aime pas trop la monotonie. J’aime bien vivre, vraiment, tu vois ? Faire des choses extraordinaires. Là, j’ai vécu des sensations uniques et c’est ce que je voulais. J’avais envie d’avoir une expérience forte. Je me suis dit que rencontrer des gens nouveaux dans un contexte pareil ça valait le coup. C’était une opportunité à saisir.
Après, j'ai pensé que la maison ça pouvait être sympathique aussi mais c’était au second plan.

Le bilan que tu dresses ?

Très positif même si, malgré tout, il y a beaucoup de pressions et qu’il faut être très présent. On est sollicités de toutes parts, il faut être souriant. Les gens croient qu’on leur appartient parce qu’ils nous ont vu à la télé !

Tu as été gênée par les caméras au sein du loft ?

On ne se voyait pas à l'écran, donc on n'était pas gênés. Et par rapport à ma relation avec Christophe on avait une relation saine, équilibrée et sincère. De plus Kimy m’avait dit qu’on ne voyait pas grand chose donc je me suis un peu lâchée avec Christophe.

Un petit mot sur Christophe ?

Christophe c’est une personne que j’aime énormément et que j’apprécie sincèrement. J’adore son rire qui signifie la joie de vivre, la franchise, le mec qui vit à fond sans se prendre la tête. C’est quelqu’un de sain. J’avais des zones d’ombre par rapport à ce qu’il pouvait penser sur moi parce qu’il ne dit pas ses sentiments. Il est très réservé par rapport à tout ça. C’est pas facile pour moi et je me posais des questions. Mais je me suis rendu compte qu’il se préservait par rapport au jeu. Aujourd’hui encore il ne peut pas dire aux autres lofteuses « je suis complètement fou de Julie ».

Il a pleuré dans tes bras, la preuve qu'il a des sentiments ...

Oui. Et ça m’a vraiment rassuré. Mais j’ai un peu peur de l’extérieur. Il va être très sollicité et je me demande comment on va pouvoir géré notre relation. J’ai quand même envie de vivre quelque chose avec lui et j’avoue que je suis un peu anxieuse.

Beaucoup de gens te croient malgache, quelles sont tes origines ?

Non, je ne suis pas malgache, je suis franco-martiniquaise. Mon père vient des Antilles et ma mère est Vendéenne.

Un fan m’a avoué avoir utilisé une carte téléphonique de 120 unités rien que pour toi !

Je le remercie sincèrement ainsi que tous ceux qui m’ont soutenu, ça me donne une émotion qui me monte aux yeux rien que d'en parler. C’est vrai que je ne pensais pas avoir de fans. Dans le loft j’étais un peu effacée et je ne me mettais pas en avant. Mais ce n’est pas parce que je suis trop gentille que je n’ai pas de caractère ! Au sein du loft c’était à qui se montrait le plus, c’était ridicule. De penser, aujourd’hui, qu’il y a des sites sur moi et qu’il y avait des gens qui me soutenaient tu ne peux pas savoir la joie que ça me donne. Et c’est ça qui m’apporte le plus de bonheur, c’est le plus beau cadeau que je puisse avoir. Je veux dire à mes fans que je les aime et que, même si je ne peux pas encore leur répondre, je pense à eux très fort.

Enregistrer un disque c’est un rêve ou une opportunité ?

C’est une opportunité. J’ai un petit potentiel qui mérite peut-être d’être exploité. A travers ce que donnera ma voix je peux me découvrir une passion. Comme je le dis toujours j’ai un respect par rapport à la profession et c’est important de ne pas faire n’importe quoi.

Tu n’as pas peur de retomber dans l’anonymat ?

C’est humain, et pour ne pas te mentir ce sera difficile. Mais j’ai les pieds sur terre et je ne me sens pas du tout une star. En fait je me sens ‘lofteuse’, j’ai fait partie de loftstory, c’est tout ! J’ai des compétences professionnelles à côté. Maintenant, j’ai quand même envie de gérer mon image. Il y a des choses importantes que j’ai envie de faire et j’espère que ça marchera.

Le mot de la fin …

J’aimerais remercier du fond du cœur tout le monde et je pense à vous très fort. Il faut vraiment que tu leur dises ! Tous les jours je pense à ces fans qui sont là et qui me soutiennent et ça me fait chaud au coeur.

Julie, merci et bon anniversaire !

Merci beaucoup, au revoir.